1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
1 ar une foi agissante. c. « Conférence Guisan », Suisse libérale, Neuchâtel, n° 26, 2 février 1926, p. 2.
2 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
2 lieu d’une centaine d’étudiants et de professeurs suisses et français. Miracle qui nous fit croire un instant à la fameuse devi
3 de la Révolution. d. « Conférences d’Aubonne », Suisse libérale, Neuchâtel, n° 78, 7 avril 1926, p. 2. Signé : Stud. litt.
3 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
4 x et Vita : nouvelles de l’Association chrétienne suisse d’étudiants, Lausanne, mai 1926, p. 44-45.
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
5 enne connaissance… le Sens Critique. Moi (gêné)… Rougemont . Le Sens Critique. — Il y a un certain temps déjà que nous ne nous s
5 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
6 ls se fâchent tout rouge quand on leur dit que la Suisse est caractérisée, aux yeux de l’étranger impartial, par sa culture in
7 des moutons aux partis et prédispose les citoyens suisses à prendre au sérieux les innombrables défense de, petites crottes noi
8 qu’ils donnent une image mensongère de l’ancienne Suisse , à l’usage du peuple souverain qui ne manque pas d’en être flatté. Et
6 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
9 exemple d’éducation efficace. L’armée de milices suisses fait des soldats en moins de trois mois. Si l’école appliquait en les
7 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
10 ls se fâchent tout rouge quand on leur dit que la Suisse est caractérisée, aux yeux de l’étranger impartial, par sa culture in
11 des moutons aux partis et prédispose les citoyens suisses à prendre au sérieux les innombrables défense de, petites crottes noi
12 qu’ils donnent une image mensongère de l’ancienne Suisse , à l’usage du peuple souverain qui ne manque pas d’en être flatté. Et
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
13 exemple d’éducation efficace. L’armée de milices suisses fait des soldats en moins de trois mois. Si l’école appliquait en les
9 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)
14 Kikou Yamata, Saisons suisses (mars 1930)be Peut-être faut-il venir du Japon pour accueillir du
15 e secrète parenté de l’âme. Kikou Yamata peint la Suisse avec un pinceau « fait du poil de novembre des chamois ». On s’émerve
16 ne l’imitera pas. be. « Kikou Yamata : Saisons suisses (À l’Atelier rouge, Neuchâtel) », Bibliothèque universelle et Revue d
10 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
17 Abel Grandfils, Laurens van Kuyk, René Crevel et Denis de Rougemont , sont précédées d’une introduction dont nous reproduisons l’extrait s
11 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
18 our cette fois. 13. Chansons hongroises Les Suisses chantent immobiles, les yeux fixes, le visage impassible. Mais rien d
19 es Français aiment par goût d’en bien parler. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit de
20 exemplaires, tels que banlieue française, village suisse , gare allemande grouillante de questions sociales. La Puszta est une
12 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
21 245. Le texte est précédé de la note suivante : «  M. Denis de Rougemont a poursuivi des études de lettres à Neuchâtel, Vienne et Genève. Il a
22 ienne et Genève. Il a collaboré à diverses revues suisses et françaises. Il prépare trois volumes (Essais, Romans, Voyages). »
13 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
23 ques articles parus dans des revues françaises ou suisses nous avaient appris à connaître les résultats considérables de l’œuvr
14 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
24 ue communistes), français et belges. Des délégués suisses y assistèrent, ainsi qu’un délégué fasciste. 10. La Révolution ne no
15 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
25 par Henry Corbin, Roger Jézéquel, Roland de Pury, Denis de Rougemont , Albert-Marie Schmidt.
16 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
26 ish Weekly), en Belgique (plusieurs journaux), en Suisse (Éveil, Présence), en Espagne, en Hollande, en Irlande et dans les pa
17 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
27 ur sang ; moi qui prétendais l’autre jour que les Suisses les avaient tous tués au Morgarten ! — et mes Juifs de grogner d’aise
18 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
28 r cette fois. xiii Chansons hongroises Les Suisses chantent immobiles, les yeux fixes, le visage impassible. Mais rien d
29 s. Les Français aiment par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit de
30 emplaires, tels que : banlieue française, village suisse , gare allemande grouillante de questions sociales. La Puszta est une
19 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
31 lomon de Crac, tous droits demeurent réservés par Denis de Rougemont , à la suite d’une entente formelle avec les héritiers du baron de Cra
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
32 re pour cette fois. Chansons hongroises Les Suisses chantent immobiles, les yeux fixes, le visage impassible. Mais rien d
33 s. Les Français aiment par goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit de
34 emplaires, tels que : banlieue française, village suisse , gare allemande grouillante de questions sociales. La Puszta est une
35 umérique. Elle a été manifestement réintégrée par Denis de Rougemont en vue de l’édition de 1982. 7. Toute l’échelle des ivresses : ivres
21 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
36 hard, pour affaire de service. Ce haut lieu de la Suisse , ce vrai cœur de l’Europe, je ne m’en suis jamais approché sans resse
37 ison même, l’origine très précise de nos libertés suisses et de notre union fédérale. Quand je n’en saurais rien, j’ai lieu de
38 qui en émane… Je me disais en redescendant : les Suisses sont-ils sensibles à cette qualité ? Savent-ils qu’ils ont au Gothard
39 uelques semaines plus tard, de conférences sur la Suisse aux USA. Le 20 août, je quittais Genève pour l’Amérique. Intermède
40 en vrai. Nous étions trop nombreux. En France, en Suisse aussi, avant la guerre, déjà, on trouvait qu’il y avait trop de Juifs
41 iècle, en direction d’une beauté oubliée. Plus Suisse que nature 7 avril 1946 — Que la Suisse soit restée aussi suisse m
42 Plus Suisse que nature 7 avril 1946 — Que la Suisse soit restée aussi suisse m’a paru proprement incroyable. Je ne trouve
43 7 avril 1946 — Que la Suisse soit restée aussi suisse m’a paru proprement incroyable. Je ne trouve d’autre sujet de m’étonn
44 ents les méritent. Ce qu’il y a de plus intact en Suisse , peut-être, c’est le mythe helvétique par excellence d’une décence fo
45 nce d’une décence fondamentale. Il se peut que la Suisse ait seule gagné la guerre, et seule n’ait pas été contaminée par le g
46 nse, mais souvent un simple accident. Je vois des Suisses qui se disent honteux de n’avoir pas souffert comme les autres, comme
47 le drame continue, c’est trop clair. Le tour des Suisses viendra, qu’ils se rassurent ! Et s’ils ont constitué la réserve au c
48 eillance universelle dont l’existence rassure les Suisses … L’ennui c’est qu’il n’y a pas du tout de bienveillance universelle.
49 s du tout de bienveillance universelle. Et que la Suisse est mal préparée, par sa probité même, à faire face aux gangsters. Ri
50 é même, à faire face aux gangsters. Rien de moins suisse que le cynisme, honoré dans le reste du monde. Rien de plus suisse qu
51 isme, honoré dans le reste du monde. Rien de plus suisse que le réflexe de critiquer sèchement tout ce qui dépasse, alors que
52 uffisent plus à le protéger. Il est temps que les Suisses découvrent que pécher par défaut, dans ce temps dur, est plus grave q
53 sépare du désordre profond. Mais ce n’est pas en Suisse qu’on voit ces déchirures. J’ai donc pris le parti de circuler, malgr
22 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
54 is je n’ai su regarder ? On lui dit : — Vous êtes Suisse  ? Vous en avez de la chance ! Mais vous avez si peu l’air suisse. — C
55 n avez de la chance ! Mais vous avez si peu l’air suisse . — C’est qu’il n’y a pas d’air suisse, ou qu’il en a vingt-deux. — De
56 i peu l’air suisse. — C’est qu’il n’y a pas d’air suisse , ou qu’il en a vingt-deux. — De quelle région de la Suisse êtes-vous 
57 u qu’il en a vingt-deux. — De quelle région de la Suisse êtes-vous ? De Neuchâtel ? Attendez, Neuchâtel, rappelez-moi… Ainsi
58 iaget sur la psychologie de l’enfant. Le seul vin suisse qui se vende à New York, mais à quel prix ! c’est le Neuchâtel blanc.
59 soi-même étonné. Principauté prussienne et canton suisse français ; traditions aristocratiques à peine éteintes (moins de cent
60 ord rentrer. Je suis rentré, c’est la coutume des Suisses  ; reparti, revenu, et ce n’est pas fini. Comment un peuple aussi jalo
23 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
61 Âge, Neuchâtel a choisi de se confédérer avec la Suisse le 1er mai 1848, après une brève révolution qui renversa le régime mo
24 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
62 tres nations de l’Europe. La plupart des citoyens suisses , qu’ils soient bourgeois, ouvriers ou paysans, pourraient sans peine
63 nos voisins, que les familles de la noblesse. La Suisse n’est pas démocratique pour avoir tardivement aboli ce que l’on nomme
64 tres sur l’état politique, civil et naturel de la Suisse , écrit en 1776 : « La constitution de Neuchâtel est une monarchie lim
65 a révolution neuchâteloise — le Procureur général de Rougemont … considérait la monarchie comme fatalement condamnée » (II. 242). « I
25 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
66 uelle. D’où septante-six ouvrages publiés par des Rougemont en Suisse, en France et en Allemagne, entre 1830 et 1900. Et cela va
67 eptante-six ouvrages publiés par des Rougemont en Suisse , en France et en Allemagne, entre 1830 et 1900. Et cela va d’un essai
68 n petit pays. Ainsi l’on répète volontiers que la Suisse est le « carrefour de l’Europe ». Pour vérifier ce lieu commun, exami
26 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
69 tres… Je la voyais dans son canton ; mais dans la Suisse , mais dans l’Europe, que devient ce fil rouge que je croyais tenir ?
70 e ces amours il n’est que de la haine. Comment un Suisse le croirait-il ? Si je me sens presque partout chez moi dans l’Europe
71 et se marient. Pour moi comme pour tant d’autres Suisses , passer de la petite patrie à la plus vaste, ce n’est pas infidélité
72 s catholique, elle cachait ses messages au fiancé suisse dans l’écorce d’un arbre, au fond du parc, et devenait protestante en
27 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
73 , qui faisait fête à des adieux… Petits déjeuners suisses sur un balcon d’hôtel à Vevey, à Montreux, patries du roman russe. Et
28 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
74 fin d’une phrase. Je sais bien que l’influence du suisse allemand y est pour beaucoup, et qu’on ne peut pas déplacer le canton
29 1933, Articles divers (1932-1935). Sur un certain front unique (15 février 1933)
75 le réalisme révolutionnaire. Cordialement à vous, Denis de Rougemont . d. « Sur un certain front unique », Europe, n° 122, 15 février 193
76  303-304. Précédé de la notice suivante : « M. D. de Rougemont a adressé à P. Nizan la lettre suivante en demandant son insertion da
30 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
77 ulièrement heureux de donner ici le témoignage de M. Denis de Rougemont , qui appartient aujourd’hui au groupe de l’Ordre nouveau et qui a eu
78 sur plusieurs jeunes écrivains révolutionnaires. M. Denis de Rougemont est protestant, et collaborateur à la NRF , etc. »
31 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
79 (juillet 1933)e Au cours d’un article paru en Suisse allemande, le professeur O.-E. Strasser déclare que le sonnet publié
32 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
80 la guerre, dans le presbytère d’un village de la Suisse allemande, un jeune pasteur, Karl Barth. Autour de lui, c’était l’éch
33 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
81 étarienne. Pour l’Ordre nouveau : Arnaud Dandieu, Denis de Rougemont , Daniel-Rops, Robert Aron, Alexandre Marc, René Dupuis, Jean Jardin,
34 1934, Articles divers (1932-1935). « Pour qui écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)
82 semaines dans les rues de Paris. À part cela, M. de Rougemont , malgré ses appels à Luc, n’a pas répondu à notre question, il fait m
83 ° 5-6, janvier-février 1934, p. 571-572. Le texte de Rougemont est entrecoupé d’un commentaire de la rédaction de Commune.
35 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
84 D’un humour romand (24 février 1934)b Le Suisse romand est-il sérieux ? Je crains que mes raisons d’en douter n’ébran
85 le cadre de cette étude. Le mince filet d’humour suisse romand rentre sous terre, pour éviter Amiel. Faut-il désespérer de le
86 que la pompeuse drôlerie de Cingria, lequel n’est Suisse que par accident, j’ose à peine dire par l’état civil. « Je n’ai pas
87 dant la guerre. (C’est par cela surtout qu’il est Suisse , au mépris de tous les racismes.) On avait, dans ce groupe, une espèc
36 1934, Présence, articles (1932–1946). L’œuvre et la mort d’Arnaud Dandieu (1934)
88 1933-1934, p. 57-59. e. Voir le compte rendu que Rougemont en fait dans les Cahiers du Sud, et repris dans Politique de la pers
89 ouvrage que publiera en 1936 Robert Aron, et dont Rougemont rendra compte dans la NRF .
37 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
90 I du n° 12 de L’Ordre nouveau , du 15 juin 1934, Rougemont apporte la précision suivante : « On a pu croire, à lire mon article
38 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
91 ud, Marseille, n° 162, juin 1934, p. 386-391. k. Rougemont en fera la recension dans la NRF de mars 1936.
39 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
92 omes. 18. Titre d’un essai d’Arnaud Daudin et D. de Rougemont , qui joint à quelques autres, paraîtra bientôt en librairie. Ce volum
40 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
93 rapidement depuis quelques mois en Allemagne, en Suisse , à Paris même. Né dans les universités, il paraît destiné à répondre
94 s’agit d’Avant l’aube (Éditions « Je sers ») dont Rougemont donne une recension dans Foi et Vie en septembre 1931. Kagawa sera ég
95 septembre 1931. Kagawa sera également évoqué par Rougemont dans un article du Semeur paru en mai 1935.
41 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
96 airie Ernest Leroux. c. Voir le compte rendu que Rougemont fait de L’Humanité de Jésus d’après Calvin de Max Dominicé.
42 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Un exemple de tactique révolutionnaire chez Lénine (janvier 1935)
97 préparent les années de solitude à Paris, puis en Suisse pendant la guerre. Elles préparent aussi le retour de Lénine en Russi
43 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
98 e cas en Angleterre, en Allemagne et plus tard en Suisse — c’est-à-dire qu’on écarte brutalement la solution fédéraliste qui s
44 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
99 r, Paris, n° 6-7, avril-mai 1935, p. 387-416. e. Rougemont en rend compte dans la livraison de septembre 1931 de Foi et Vie .
45 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). À propos du 14 juillet (juillet-août 1935)
100 ent de l’article extrêmement important publié par Denis de Rougemont dans le dernier numéro du Bulletin. »
46 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
101 Paracelse Bombaste de Hohenheim, qui était né en Suisse allemande, n’était pas un énergumène, mais un savant complet comme il
47 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
102 ° 265, octobre 1935, p. 599-601. v. Voir la note de Rougemont sur le Paracelse de Frédéric Gundolf, dans la NRF de septembre 1935.
48 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Conversation avec un SA (décembre 1935)
103 marche et le chant par groupes. Ainsi, tenez, les Suisses se passionnent pour le tir au fusil. Vous n’irez pas leur reprocher,
49 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Échos (janvier 1936)
104 ⁂ À propos d’une conversation avec un SA D. de Rougemont nous écrit d’Allemagne : « L’ami XXX n’a pas dû lire Mein Kampf. Ce n
50 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plébiscite et démocratie (avril 1936)
105 petite échelle : celle de certains petits cantons suisses où les affaires publiques sont discutées par l’assemblée plénière des
106 lisateur, comme tend à le prouver l’exemple de la Suisse . (On a remarqué depuis longtemps que le référendum suisse est toujour
107 (On a remarqué depuis longtemps que le référendum suisse est toujours dirigé contre l’État. C’est-à-dire que toute loi proposé
108 Encore une fois : le référendum n’est possible en Suisse , il n’est « démocratique » que dans la mesure où le fédéralisme suiss
109 mocratique » que dans la mesure où le fédéralisme suisse subsiste, et où l’État centralisé n’a que des pouvoirs limités et ne
51 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
110 pas « sublimes » comme on chante dans les écoles suisses . Et il est faux de « chanter » la montagne : les montagnards l’appell
52 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
111 stalinien, que je vise ici. 44. Et en Belgique, Suisse , Espagne, voire même, bien qu’à un moindre degré, en Angleterre… 45.
53 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
112 s de moins en moins. En France, en Angleterre, en Suisse , en Belgique, en Scandinavie, il n’est question que du « désarroi gén
54 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
113 s de moins en moins. En France, en Angleterre, en Suisse , en Belgique, en Scandinavie, il n’est question que du « désarroi gén
55 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
114 l’attitude de quelques pays — France, Angleterre, Suisse , Belgique — qui disposent encore du recul nécessaire par rapport aux
56 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
115 s de moins en moins. En France, en Angleterre, en Suisse , en Belgique, en Scandinavie, il n’est question que du « désarroi gén
57 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
116 l’attitude de quelques pays — France, Angleterre, Suisse , Belgique, Hollande — qui disposent encore du recul nécessaire par ra
58 1937, Articles divers (1936-1938). Formons des Clubs de presse (30 janvier 1937)
117 es « Clubs de presse » sont fondés et dirigés par Denis de Rougemont et R.-Philippe Millet de L’Ordre nouveau , L.-Émile Gallëy et Jean M
118 Jean Maze, R.-Philippe Millet, Emmanuel Mounier, Denis de Rougemont . e. « Formons des clubs de presse », La Flèche, Paris, n° 51, 30 j
59 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
119 es masses. (On lit beaucoup moins en France qu’en Suisse et qu’en Allemagne.) Elle me paraît souffrir ensuite, et peut-être pl
120 me annuel, cela fait un revenu de 1000 à 2000 fr. suisses . De quoi payer un petit loyer, les cigarettes et les journaux, sauf c
60 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
121 aillant-Couturier est plus amplement commenté par Rougemont dans le numéro d’Esprit de février 1937 : « Paul Vaillant-Couturier :
61 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
122 pourquoi les problèmes culturels sont pour nous, Suisses , plus vitaux encore que pour les grandes nations qui nous entourent.
62 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
123 la liberté, Paris, n° 3, 20 mars 1937, p. 10. i. Rougemont a rendu compte de cet ouvrage dans Esprit de mars 1937.
63 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
124 croire qu’elle exprime la vocation européenne des Suisses français dans l’ordre de l’esprit. 3. Éditions des Cahiers du Sud,
64 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
125 es. 75. Sur la notion de commune mesure, cf. D. de Rougemont , Penser avec les mains , Albin-Michel, 1936. 76. Sur la question de
65 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
126 er, traduit pour la première fois en français par Denis de Rougemont .
66 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
127 7, p. 826-851. Introduit par la note suivante : «  M. Denis de Rougemont , qui a publié récemment un remarquable essai sur la culture dans la s
67 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Selma Lagerlöf, conteur de légende (3 juillet 1937)
128 éraires, Paris, n° 768, 3 juillet 1937, p. 8. p. Rougemont en fait la recension dans la NRF de novembre 1937.
68 1937, Esprit, articles (1932–1962). M. Benda nous « cherche », mais ne nous trouve pas (juillet 1937)
129 stance que ses livres se vendent très bien. Enfin Denis de Rougemont dénonça le sophisme sur lequel repose l’œuvre de M. Benda, œuvre, en
69 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
130 les mains et Politique du personnalisme [sic], M. Denis de Rougemont vient d’illustrer ce que l’on peut appeler sa « doctrine », en nous d
131 s d’une vie diminuée et matériellement difficile, M. Denis de Rougemont sait tracer un tableau très vivant et très nuancé de la province fran
70 1937, Esprit, articles (1932–1962). Brève introduction à quelques témoignages littéraires (septembre 1937)
132 A. M. Petitjean, Marius Richard, Armand Robin, D. de Rougemont , Michel Seuphor, Jean Tardieu. On voit qu’il ne s’agit pas d’une écol
71 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
133 l’optimisme assez épais où s’endorment les jeunes Suisses , trop assurés, comme le dit Cingria, de trouver chaque matin sur leur
134 otre vie dans la cité, de notre existence comme «  Suisses  ». Ils affectent nos tabous les plus inébranlés, nos sécurités matéri
135 res ? Je voudrais souligner ceci : que c’est aux Suisses , finalement, que Ramuz pose ces questions ; mais que s’il garde en mê
136 isins, c’est peut-être que notre lot, en tant que Suisses , et non en tant que Vaudois, ou Genevois, ou Zurichois, est d’exister
137 ssion à accomplir, et que nul autre n’a reçue. La Suisse existe-t-elle ? nous demande Ramuz. Cela revient à dire : a-t-elle un
138 t-être la plus importante qu’il faille poser à la Suisse . Parce que la Suisse se figure justement que c’est la question qui ne
139 ante qu’il faille poser à la Suisse. Parce que la Suisse se figure justement que c’est la question qui ne se pose pas. Que nou
140 . Hors de chez nous, l’on pense généralement : la Suisse tire son épingle du jeu. Neutralité égale prudence, égoïsme, ambition
141 éen. Et quand bien même il serait démontré que la Suisse ne peut plus prétendre à jouer un rôle analogue, croit-on que son dro
142 oi ils ont reçu ce droit. Je ne dirai pas que les Suisses l’aient déjà oublié. Mais la conscience qu’ils en gardent73 paraît so
143 ts économiques, c’est la réalité européenne de la Suisse qu’on perd de vue. On l’a senti à l’occasion des sanctions contre l’I
144 anctions contre l’Italie : la participation de la Suisse à la Société des Nations repose sur une équivoque que la Déclaration
145 stifier l’espèce d’exterritorialité dont jouit la Suisse sur le continent, nous le voyons, lui aussi, se transformer d’année e
146 ger de notre effort. La mission essentielle de la Suisse est une mission personnaliste au premier chef : sauvegarder une Welta
147 éviations morbides. Et dès lors, la mission de la Suisse peut être définie à l’échelle de l’Europe : la Suisse doit être la ga
148 se peut être définie à l’échelle de l’Europe : la Suisse doit être la gardienne de ce principe central, fédératif ; et elle ne
149 sure où ils existent pour l’ensemble, — voilà les Suisses , grands Portiers de l’Europe, et mainteneurs de ses communes mesures.
150 éal qui devrait nous unir. La première devise des Suisses , ce fut « Un pour tous, tous pour un ». C’est la formule la plus frap
151 te mission de gardienne du principe commun que la Suisse peut et doit maintenant revendiquer face à l’Europe son droit à la ne
152 aux : opinions, culture, et armée. 1. — L’opinion suisse , telle que la traduisent nos journaux — et spécialement dans les cant
153 que nous avons à incarner, on pourra dire que la Suisse a retrouvé sa raison d’être, et d’être neutre. Quoi de plus comique e
154 e d’une nation. L’autorité qu’une certaine presse suisse s’était acquise à l’étranger reposait justement sur le fait que nous
155 ignaient même en quelque mesure.) Mais une presse suisse partisane, à la manière des partisans français ou allemands, n’est pl
156 qu’on ne déplore pas le fait que les cultures des Suisses ne forment pas une culture homogène. Elles forment quelque chose de m
157 du cœur de l’Europe. Vouloir créer une « culture suisse  », ce serait trahir notre mission, ce serait le péché même d’idolâtri
158 grandeur culturelle est de n’avoir pas de culture suisse , mais seulement une culture européenne ? On nous a donné par-dessus u
159 ns que parce qu’ils sont d’abord, et génialement, Suisse allemand et Vaudois rhodanien. Mais deux poètes « enracinés » ne font
160 deux poètes « enracinés » ne font pas une culture suisse . Ce sont deux vocations personnelles, et la culture suppose une tradi
161 mmunautaire. Mais je me représente volontiers une Suisse culturelle pluraliste, avec ses centres successifs ou parfois même si
162 nte de disciples d’auberge en auberge. C’était la Suisse spirituelle de la Renaissance, le microcosme de toutes ses grandeurs.
163 . Puis Zurich et l’hégémonie passagère de l’École suisse sur la littérature allemande. Avec le xixe , la Suisse réapparaît sur
164 e sur la littérature allemande. Avec le xixe , la Suisse réapparaît sur la grande scène de l’Europe. De Genève, c’est une autr
165 e de l’Europe. De Genève, c’est une autre « école suisse  » qui domine les lettres françaises ; après Rousseau : Constant et St
166 Nietzsche. Et tout cela fait, par le moyen de la Suisse , une assez belle culture européenne77. Je ne vois pas pourquoi nous d
167 ns autant que lui. (Que serait-ce si je vivais en Suisse  ?) Mais je pense qu’on n’atteint la grandeur qu’en utilisant ses défa
168 essayer de rassurer ces gens sérieux que sont les Suisses moyens — et même les autres.) 3. — Avec l’armée, je reviens au concre
169 urs proportionné au sens des raisons d’être de la Suisse dont témoignent ces mêmes milieux. Ce serait à croire parfois que pou
170 . Ce serait à croire parfois que pour être un bon Suisse , il faut et il suffit que l’on soit un bon soldat. Peut-être oserons-
171 son profit « le reste », on fait œuvre de mauvais Suisse , car c’est ce « reste » justement qui donne un sens à la fédération,
172 s nous pouvions compter, et la mission même de la Suisse . Tout cela tend à nous réduire à nos proportions matérielles, qui son
173 ns et ceux de la Confédération ; les droits de la Suisse et ceux de l’Europe ; images et conséquences à la fois de l’équilibre
174 un numéro spécial d’Esprit intitulé « Le problème suisse  : personne et fédéralisme », coordonné par Denis de Rougemont et ouve
175 suisse : personne et fédéralisme », coordonné par Denis de Rougemont et ouvert par une lettre de C. F. Ramuz, que Rougemont commente ici e
176 mont et ouvert par une lettre de C. F. Ramuz, que Rougemont commente ici en introduction.
72 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Comment savoir à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre 1937)
177 Journal d’un intellectuel en chômage , publié par Denis de Rougemont en 1937.
73 1937, Articles divers (1936-1938). « Subjectivité et transcendance », Lettre de M. Denis de Rougemont (décembre 1937)
178 « Subjectivité et transcendance », Lettre de M. Denis de Rougemont (décembre 1937)s Pourquoi voulez-vous — ou veulent-ils — que la ph
179 nt dans son rapport à l’éthique. s. « Lettre de M. Denis de Rougemont  », Bulletin de la Société française de philosophie, Paris, n° 5, déce
74 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
180 mie des groupes reste vivace (Angleterre, Écosse, Suisse , Hollande). En Allemagne, la lutte des églises contre l’emprise moral
75 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
181 de rappeler que le spectacle de pays tels que la Suisse , la Hollande et l’Amérique du Nord y suffirait peut-être ! Pour ne ri
76 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Monastère noir, par Aladár Kuncz (janvier 1938)
182 se, Paris, n° 292, janvier 1938, p. 145-146. aj. Rougemont en a rendu compte dans le numéro de mai 1934 de la NRF : «  Le Procès
77 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
183 numéro du 1er décembre 1937 : Le Personnalisme en Suisse . 81. La réserve indiquée sur « le Suisse », auquel Beausire croit qu
184 isme en Suisse. 81. La réserve indiquée sur « le Suisse  », auquel Beausire croit que je crois, résulte d’un malentendu. Je cr
185 ois, résulte d’un malentendu. Je crois à « l’idée suisse  » telle que l’exprime Liehburg. Idée qui exclut l’existence d’un type
186 e Liehburg. Idée qui exclut l’existence d’un type suisse racial, ou « national » au sens unitaire. Je ne crois même pas à l’ho
78 1938, Articles divers (1938-1940). « Comment libérer l’État de la tyrannie de l’Argent ? » (10 juin 1938)
187 er l’État de la tyrannie de l’Argent ? Réponse de M. Denis de Rougemont  », Combat, Paris, n° 26, 10 juin 1938, n. p. Précédé de la note suiva
188 extra-gouvernementale. Pour atteindre ce but, M. de Rougemont souhaite “une action spirituelle” plus forte, plus riche et plus nobl
189 été ajouté à la main dans l’exemplaire personnel de Rougemont .
79 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
190 our tous, tous pour un ! Ainsi, dès l’origine, la Suisse s’affirme-t-elle comme la gardienne du secret de l’Europe, de sa vrai
191 la conscience impérieuse des raisons d’être de la Suisse n’a été, comme elle l’est aujourd’hui, une condition vitale de notre
192 s à développer la conscience démocratique au sens suisse de leurs adhérents : on revient au fédéralisme tel que nous sommes ch
193 u’indiquer la ligne générale. Notre force, à nous Suisses fédérés, n’est pas dans le nationalisme ! Nous ne sommes pas une nati
194 ent et ruinent notre grandeur et notre espoir. La Suisse n’a pas de pires ennemis. Ce n’est pas une armée motorisée qui nous s
195 ur la perfectionner au maximum. Ce qui sauvera la Suisse , c’est la conscience de son destin européen. C’est notre effort pour
196 des peuples d’Occident. Notre seul espoir, à nous Suisses , c’est de rester et de devenir de mieux en mieux le seul espoir de l’
80 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
197 trerai le premier point par notre situation comme Suisses . Et le second, par notre situation comme chrétiens. ⁂ L’exemple de la
198 otre situation comme chrétiens. ⁂ L’exemple de la Suisse me tient à cœur à double titre : c’est ma patrie, et d’autre part, il
199 roche du personnalisme. C’est donc à propos de la Suisse que je pourrai le mieux faire saisir la portée immédiate de ce que j’
200 à cœur cependant de montrer son danger pour nous Suisses . Et je voudrais, à titre personnel évidemment, présenter quelques rem
201 us grave que nous puissions commettre en tant que Suisses , car elle menace l’existence même de notre État. Réagir à la menace t
202 e. Et il est aisé de voir que le nationalisme, en Suisse , signifierait bientôt le partage de notre État en trois nations. Ce s
203 on de suicide totalitaire. Leçon capitale pour la Suisse  ! Un État qui ne croit plus à sa valeur spirituelle, ou ne prouve pl
204 fascisme ; je ne vous le dis pas seulement comme Suisse , convaincu de la mission fédéraliste de son pays ; je vous le dis aus
81 1938, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Caquets d’une vieille poule noire (août 1938)
205 t j’en sens ma crête en rougir — « La poule de M. de Rougemont  ». Voici le début de ce libelle : Dans le livre si… si… et si… (je s
206 élogieux, tout à fait déplacés à mon avis) de M. de Rougemont , Journal d’un intellectuel en chômage , il y a une poule. C’est une
207 semparer elle se met à couver. On regrette que M. de Rougemont ne nous ait pas présenté le coq, même par la plus discrète allusion.
208 par la plus discrète allusion. Puis on attend. M. de Rougemont écrit des pages pénétrantes à propos de Goethe. La poule couve, la po
209 . 14 mai, 16 mai, 21 mai, rien, toujours rien. M. de Rougemont cite Spinoza — mais il est inquiet : dans la nuit du 21 mai, n’y tena
210 monsieur sérieux. Pour copie certifiée conforme : Denis de Rougemont . 3. Me permettra-t-on d’ajouter ma petite remarque aux déclarations
82 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
211 issante d’une fédération des égaux, dont la seule Suisse figurait le microcosme. C’est dans cette perspective historique que l
83 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
212 nse d’un protestant. Par sa pensée ferme et drue, Denis de Rougemont exerce une influence décisive sur les différents mouvements qu’on peu
213 un intellectuel en chômage , et les autres écrits de Rougemont en sont parmi les plus importants témoignages. »
84 1938, La Vie protestante, articles (1938–1978). Le temps des fanatiques (25 novembre 1938)
214 les amis et collaborateurs de la Vie protestante, M. Denis de Rougemont , le jeune auteur romand dont la réputation n’est plus à faire. Nous l
85 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse de Denis de Rougemont, lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)
215 Réponse de Denis de Rougemont , lauréat du prix Rambert 1938 (novembre 1938)g Messieurs, Après ta
216 Neuburger comme disent, avec effroi, les journaux suisses allemands ! Certain « curieux » hebdomadaire romand crut devoir décla
217 s ancêtres. Et il se peut que de nos jours, où la Suisse apparaît de plus en plus comme le symbole d’une Europe à venir, fédér
218 écisément dans la ligne d’une vocation d’écrivain suisse . Il faut de tout pour faire une Suisse, surtout dans le plan de la cu
219 d’écrivain suisse. Il faut de tout pour faire une Suisse , surtout dans le plan de la culture. Il faut d’abord des hommes comme
220 abord des hommes comme Ramuz, qui représentent la Suisse en soi, j’entends la Suisse dans la réalité vivante d’un de ses canto
221 , qui représentent la Suisse en soi, j’entends la Suisse dans la réalité vivante d’un de ses cantons ; des hommes qui, à force
222 s hommes qui essaient de représenter l’idée de la Suisse au regard de l’Europe ; des hommes qui soient des Suisses par cela mê
223 au regard de l’Europe ; des hommes qui soient des Suisses par cela même qu’ils essaient d’être des Européens. C’est dans cette
224 succès qu’à la seule condition de garder avec la Suisse réelle les liens les plus étroits. Que votre générosité ait contribué
225 ercenaire, faut-il le préciser ? g. « Réponse de Denis de Rougemont , lauréat du prix Rambert 1938 », Feuille centrale de Zofingue, Neuchâ
86 1938, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Le Poète et le Vilain (novembre 1938)
226 publier en tête de ce numéro une page inédite de Denis de Rougemont , qu’il a bien voulu extraire pour nous d’un ouvrage qu’il prépare et
87 1938, Esprit, articles (1932–1962). Suite à « La passion contre le mariage » (décembre 1938)
227 sont attaqués à la fausse passion) et la réponse de Rougemont . La voici : Au sujet de la lettre du R. P. Lavaud — je n’ai rien voul
88 1938, Journal d’Allemagne. Journal (1935-1936)
228 marche et le chant par groupes. Ainsi, tenez, les Suisses se passionnent pour le tir au fusil. Vous n’irez pas leur reprocher,
229 de l’Opéra. Je dis à mon compagnon, le dramaturge suisse allemand L. : — Vous y croyez, vous, à l’âme collective ? Est-ce que
89 1938, Journal d’Allemagne. Plébiscite et démocratie. (À propos des « élections » au Reichstag, 29 mars 1936)
230 chelle réduite : celle de certains petits cantons suisses où les affaires publiques sont discutées par l’assemblée plénière des
231 (On a remarqué depuis longtemps que le référendum suisse est généralement dirigé contre l’État. C’est-à-dire que la plupart de
232 Encore une fois : le référendum n’est possible en Suisse , il n’est « démocratique » que dans la mesure où le fédéralisme suiss
233 mocratique » que dans la mesure où le fédéralisme suisse subsiste, et où l’État centralisé n’a que des pouvoirs limités, ne « 
90 1939, Articles divers (1938-1940). Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)
234 Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont  : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne (11 janvier 1939)k Voici le
235 pourtant deux ans qu’il a été écrit. Son auteur, M. Denis de Rougemont , me dit pourquoi il a attendu ce temps pour le publier. C’est un jour
236 faire sans une foi. k. « Un quart d’heure avec M. Denis de Rougemont  : Hitler, grand-prêtre de l’Allemagne », Candide, Paris, n° 774, 11 j
91 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
237 réformée (1er septembre 1939)b Tout ce que le Suisse romand moyen connaît de Nicolas de Flue, c’est que ce pieux ermite vi
238 , Nicolas fut revendiqué par tous les réformés de Suisse comme l’un de leurs plus grands précurseurs. Il m’a paru que la quest
239 éritage commun des catholiques et des protestants suisses . Mais dès les premiers jours de la Réforme, la question se posa de sa
240 u’il n’ait rien mangé, je ne puis le croire : les Suisses eux-mêmes ne l’affirment et ne le croient pas. » Rappelons que lorsqu
241 von Unterwalden ». Les autres réformateurs de la Suisse allemande en font autant. Joachim von Watt, ou Vadian, le savant huma
242 y personnifie l’idée confédérale, créatrice de la Suisse . Autour de lui, gravitent des figures symboliques ou historiques : le
92 1939, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)
243 Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont (12 février 1939)q Avec l’audace souriante de ces guides helvétiqu
244 uriste stupéfait par le paysage et par le danger, M. Denis de Rougemont vient de publier L’Amour et l’Occident , livre qui va, sans doute, s
245 ter des polémiques passionnées. Ce jeune écrivain suisse , qui joint le souci de l’actualité et le goût des questions sociales
246 us valables sur le national-socialisme. Étranger, M. Denis de Rougemont connaît mieux que beaucoup de Français notre province : il a séjourné
247 fforce de dégager l’âme secrète de nos campagnes. Denis de Rougemont n’aime pas les villes, il n’a pas besoin pour écrire de ces conversat
248 hiver avec sa femme et Colinet, son petit garçon. Denis de Rougemont est grand, souple, il a la réserve affable des Suisses, et ce sourire
249 nt est grand, souple, il a la réserve affable des Suisses , et ce sourire des lèvres qui semble excuser le sérieux du regard. Il
250 urs de l’époque. Qui s’opposait surtout, complète Denis de Rougemont , à la conception chrétienne du mariage. L’amour courtois est chaste,
251 rs étaient des cathares ? J’en suis persuadé, dit Denis de Rougemont , qui s’anime en exposant une théorie aussi originale. D’ailleurs, on
252 pourtant inspiré toute notre littérature, reprend Denis de Rougemont . Le mythe de Tristan et Iseut, qui pose pour la première fois ce fame
253 chapper jusqu’ici aux spécialistes du Moyen Âge ? Denis de Rougemont sourit avec malice : Les philologues ont un respect de la lettre qui
254 mariage, puisse encore inspirer la littérature ? Denis de Rougemont réfléchit : Non, je crois que nous sommes à une époque de transition,
255 trouver une solution nouvelle ? Pour moi, répond Denis de Rougemont , il ne peut y avoir qu’une solution : le mariage chrétien, mais prése
256 ition de Zurich. Je veux mettre en scène un héros suisse , le bienheureux Nicolas de Flue, qui eut une vie extraordinaire. D’ab
257 uveau pour moi, et très amusant. Avant de quitter Denis de Rougemont , je lui demande s’il n’attend pas avec une certaine curiosité les réa
258 « Non, Tristan et Iseut ne s’aiment pas, nous dit Denis de Rougemont  », Les Nouvelles littéraires, Paris, n° 852, 12 février 1939, p. 3. I
93 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
259 Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)n Dans ce studio parisien, dont les larges fenêtre
260 n visage buriné par de longues méditations, voici Denis de Rougemont qui abandonne pour quelques semaines la bure du philosophe pour revêt
261 œuvre qu’Honegger met en musique sur un texte de Denis de Rougemont . Elle sera représentée à l’Exposition de Zurich et offerte au public
262 tée à l’Exposition de Zurich et offerte au public suisse par le canton de Neuchâtel. Il y a quelque chose de profondément émou
263 ans ce don : un canton offre à son pays une œuvre suisse , faite par un des musiciens les plus célèbres de son temps — suisse,
264 un des musiciens les plus célèbres de son temps — suisse , ne l’oublions pas — et par un des écrivains les plus intelligents de
265 ravail diffère du genre purement théâtral, répond Denis de Rougemont à une de mes questions. Et ces différences sont ? Il a fallu se plier
266 -vous traduit, dans la pratique, ces nécessités ? M. Denis de Rougemont , un instant, songe, puis répond : Il y a donc un personnage central,
267 jeu d’acteurs, des réactions de la foule. Ce que Denis de Rougemont pas plus qu’Honegger n’avouent, c’est la joie qu’ils ont eue à créer
268 En marge de l’exposition : Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont , mis en musique par Arthur Honegger », La Patrie suisse, Genève, n° 2
269 , mis en musique par Arthur Honegger », La Patrie suisse , Genève, n° 27, 8 juillet 1939, p. 855. Propos recueillis par F. Gigo
94 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
270 tlérisme (14 juillet 1939)o Il était juste que Denis de Rougemont , cet homme sans domicile, ou plutôt aux innombrables domiciles, me re
271 tre rencontre la note de la maison. ⁂ Que dire de Denis de Rougemont  ? À peine connu il y a trois ou quatre ans, en dehors de quelques rev
272 t qui n’est pas des moindres. Ce fils de la libre Suisse , qui a hérité de la conscience et du sérieux de ceux de sa race, qui
273 anière risqueraient d’avoir de légèrement pédant. Denis de Rougemont anime les plus arides méditations et donne des ailes à la plus austèr
274 nt. Toutes les questions sont indiscrètes, répond Denis de Rougemont avec ce demi-sourire en coin qui fait son charme. Mon dernier livre m
275 ivre qui pourrait se concevoir en dehors d’elles. Denis de Rougemont parle lentement, en pensant ce qu’il dit. Parfois s’établissent entre
276 pêcher de compléter. Je ne le crois pas, réplique Denis de Rougemont . La passion a des racines naturelles. L’antiquité et l’Orient connais
277 aits amants, ne s’aimèrent pas. À la manière dont Denis de Rougemont répond : « C’est exact, en effet », on sent qu’il ne lui déplait pas
278 passionnels, tel l’hitlérisme. En homme prudent. Denis de Rougemont me recommande pour terminer d’insister sur le fait qu’il n’a pas voul
279 . La NRF continue d’étendre sa présence autour de Denis de Rougemont . o. « Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme », Tribune de Fra
95 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Puisque je suis un militaire… (septembre 1939)
280 res les plus stricts, mais c’est très bien ainsi, Denis de Rougemont et le directeur de la Guilde « en campagne », car nous sommes n’impor
96 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
281 lettre : « Le dialogue qui s’est poursuivi entre Rougemont et Davenson, après la note de ce dernier dans Esprit d’avril, nous a
282 intéresser nos lecteurs. Voici d’abord une lettre de Rougemont . »
97 1939, Articles divers (1938-1940). Comment j’ai écrit Nicolas de Flue (3 novembre 1939)
283 las domine les temps. Elle vit encore au cœur des Suisses . Elle est encore le grand symbole de notre Confédération et de sa mis
98 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
284 ujet, et je défiais quiconque d’en trouver un, en Suisse , qui fût de taille à occuper l’énorme scène dont j’avais vu les plans
285 t plus un souvenir de manuel, c’est le Munich des Suisses , c’est l’éternel miracle du don de la paix, toujours immérité… Au mat
286 te. Joignons alors notre prière à celle du peuple suisse , invoquant du fond des vallées l’intervention de Nicolas : Parmi nou
99 1939, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Billet d’aller et retour (décembre 1939)
287 s nous reparlerons de toutes ces choses. Et de la Suisse , telle qu’on la voit de loin, dans sa vérité séculaire. La déprimante
100 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
288 , c’est parce qu’ils n’ont pas su, comme nous les Suisses , se fédérer progressivement au lieu de s’unifier brutalement. Oui, ce
289 est faite, attestée par le sang, que la solution suisse et fédérale est seule capable de fonder la paix, puisque l’autre abou
290 e ne donne pas lourd de notre indépendance. Lt D. de Rougemont III/20. q. « Pourquoi nous sommes là », La DAC, Berne, n° 1, décemb